
« C’est moi, en tant Garde des Sceaux qui ai informé le chef de l’Etat. Nous y étions en Conseil des ministres, j’ai reçu un message du procureur général, c’est son rôle de l’obligation de remontée d’informations, qui m’a envoyé cette copie de la plainte qui a été déposée à la gendarmerie. J’ai immédiatement transféré cette information au Chef de l’Etat. Et sa réaction était une réaction de désolation et de compassion parce qu’il m’a dit: à son pire ennemi, on ne souhaiterait cela », a expliqué le Garde des Sceaux Me Malick Sall devant la représentation nationale en séance plénière de la levée de l’immunité parlement de Sonko accusé de viol par sa masseuse. Toutefois, le ministre de la Justice a dénoncé une interprétation erronée de la loi dans cette affaire.